L'alchimiste de Loumilla
L’alchimiste du temps déploie ses plumes légères en tourbillon
De voilures cristallines d'éphémères traversent au loin l’horizon
Dessine des reflets d’ombres en miroirs au lac d’embellie
Une légende de cygne sombre infléchi enserrant une vague lazuli
D’un cou majestueux
D’une moitié cœur d’arc en ciel
D’une interrogation sans point
D’un deux en dessin sur l’onde
D'un paragraphe sans virgule
Divague les nuages diaphanes encore exilés au loin d’une ligne d’horizon
Suspend son cœur d’ombre suranné à l’ancien pont des amours à l’abord d’un nombre
Dépose un château de sable, une île paradis sur les airs d’une seule saison
Courbe l’infinie d’une magie de printemps parsemé de mille teintes en floraison
Accroche la demi-lune d’une passion à l’échelle des sourires d’une seule illusion
Ecaille les poissons d’argents en miroirs de lunes au cœur d’un océan de frissons