Sang cible
J'ai effleuré d'une main les raffuts du ciel
Le soleil était franc et entouré d'étoiles
Les nuages et la pluie jalouse, de leur fiel
Ont versé toutes leurs armes matriarcales
Quelques sirènes aux ombres qui raffolent
Pointer du doigt via leur sirop électrique
Tels des nombrils qui chient dans la colle
Ont lustré le vulgaire de leurs chants acnéiques
Le soleil s'est penché pour dissiper les nuages
J'ai ôté ma main de cette morgue névrotique
Des mille feuilles d'orgueil saupoudré d'arsenic
S'inversaient au confort de chacun son avantage
Ma main s'est éclipsée des souillures élégantes
Les confettis de couleurs et les porte épines
Puent tel un horizon marbré de pédantes
Dont la morale pêche à donner bonne mine
Lorsque le doigt montre la lune
L'imbécile regarde le doigt, dit on …
Mais le doigt n'est pas la lune
Et l'imbécile ne se voit pas...
Seuls les souffles empruntés de cops innées
Ont perdu dans cette aventure bien salée
Le temps ne maquille pas indéfiniment
La patauge crapuleuse qui suce du sang!
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