Fragments...

De nulle part

 

Je les aime


Ces oiseaux de nulle part

Leur identité migratrice

Leurs valeurs conservatrices

Et l'acquis qui s'amarre


Ils connaissent la puissance

De détruire ou construire

Ils gardent en eux la danse

Que promène le choisir


Dans l'incessant cortège

Où tournent les manèges

Ils ont scruté l'espace

La braise et la glace


Au cadran des influences

Le point virgule imperméable

Intuition de préférence

Le point à la ligne impénétrable.

Ils volent en solo

Sur le pouls de leur vie

S'indifférent des crapauds

Et des venins qui renient


Nulle honte, nulle amertume

Où des coeurs osent

Ni marteau ni enclume

Pour ceux qui s'exposent

Ni reniement ni culpabilité

Ferment de névrose


Comprendre est une veine

Connaître est sa reine

Qui jamais ne condamne

Où tremble une autre âme

Sans cracher d'elle même

Un postillon trop blême.


Je les aime ces oiseaux

Libéré de la servilité

Du paraître

Au détriment

De l'être


2007





25/10/2008
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