Distorsion
Gris-masques
Ils rient, crient, truies
Charpient les charmilles
Echardent les chardonnerets
Charbonnent les madones
Ils gris-masquent fantasques
Spasmes d’ectoplasmes
Saturnales tribales
Et leurs faces se dilatent
Orbitales exorbitées
Pupilles pépites
Papilles palpitent
Ils habitent-épient
L’arbre hilare de mon braire
Satyres ils attisent l’âtre
De mon hêtre théâtre
Je les sabre
Je les plâtre
Je les castrats
Je les chausse-trappes
Ils me ramdam
Me damnent
Ils rient masqués
Ils rats musqués
Ils muent mucus
Bave lave encéphales conclave
Urinoirs des rimoirs concaves
Caveau fumoir
Humour noix
Je les noie !
Ils rient griment-acier
Acides ils pissent vinaigre
Corrosifs ils m’oxydent
Saucisses qu’ils m’occient !
Je les ch…
Ecrit par Vespertilion
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Tourbillon
Je me perds, je me noie, je me dilue
Dans la folie de ce grand tourbillon
La terre et le ciel, les mers et les nues
Ont les couleurs d’un frêle papillon
Je tourne, je divague, je chavire
Perdu sur la palette de Goya
Je vogue sur un étrange navire
Et je débarque au port de Calcutta
Je vole, je plane, je suis la plume
Je domine Saturne et Jupiter
Je me pose sur Vénus qui s’allume
Le soleil est plus brûlant que l’enfer
Ecrit par Anacreodes
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colère
chevalet basculant,
toile secouée de transes,
tubes en crises de nerfs, impossibilité de calmer son inspiration!
Et voilà comment l'artiste,
épuisé,
subi cette rébellion,
et, laissant aller son fougueux pinceau,
nous entraine dans un univers de folles couleurs,
d'où nous émergeons
ÉBLOUIS!
Ecrit par Ghis
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Méandres
Aux méandres de nos délires
Quand l’âme tisse tant de rêves,
Nous chavirons dans nos désirs
Au merveilleux qui nous soulève.
Dans des méandres de caresse
Le cœur frémit, se tait la nuit.
Et la rosée de la tendresse
Fait qu’en nos yeux source est la vie.
Aux méandres de nos étreintes
A l’infini, corps épousés.
Ma peau imprime tes empreintes,
Cèle l’extase en ses secrets.
Anita
Ecrit par Anita
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